Au Lavandou, Noël n’est pas une décoration. C’est une mémoire.

Au Lavandou, Noël n’est pas qu’une date dans le calendrier, ni un folklore pour touristes.

C’est une part vivante de notre identité provençale et maritime, une fidélité à ceux qui nous ont précédés, un lien entre les générations.

Une tradition provençale

Ici, entre mer et collines, nous savons que les traditions ne sont pas des habitudes vides : elles sont ce qui nous empêche de devenir un village sans âme.

Les santons de Provence ne sont pas de simples figurines. Ce sont nos anciens mis en scène. Le pêcheur, le marin, la lavandière, l’artisan, le maire… toute une commune en miniature rassemblée autour d’un enfant — symbole universel de naissance et d’espérance.

La crèche provençale n’est pas un objet religieux figé, mais un récit populaire vivant. Elle raconte nos métiers, nos saisons, nos familles, notre monde méditerranéen. Elle est notre album de famille collectif.

Une histoire

Frédéric Mistral, enfant de cette Provence qu’il a portée au monde par ses mots, n’était pas un homme de sacristie mais un homme de peuple.

Il n’a pas défendu une religion, il a sauvé une langue.

Il n’a pas imposé un dogme, il a protégé une culture.

Il nous a appris que l’identité n’est pas un enfermement mais une force — et que les racines sont ce qui permet à un arbre de grandir droit.

Et la France elle-même ne s’y est pas trompée : de nombreux collèges, lycées, écoles, rues et places portent son nom à travers le pays, non par folklore, mais parce qu’il incarne l’idée qu’une culture vivante mérite d’être transmise. Quand on grave un nom sur un fronton ou sur une plaque de rue, on ne célèbre pas un passé figé : on affirme une continuité.

Respecter Noël et nos traditions au Lavandou, ce n’est pas s’opposer à la laïcité. C’est distinguer clairement la foi de la culture. La laïcité protège la liberté de conscience ; elle n’efface pas l’Histoire. Elle garantit la neutralité de l’État, pas l’amnésie des peuples.

À travers les santons, nous ne faisons pas du prosélytisme. Nous faisons de la mémoire. Nous ne prêchons pas, nous transmettons. Nous ne revendiquons pas une religion, nous protégeons une civilisation provençale et méditerranéenne.

Nos traditions ne sont pas des menaces. Le véritable danger, c’est un village sans racines, une jeunesse sans repères, une commune réduite à un décor.

Retrouver l'âme

Le Lavandou mérite mieux qu’un patrimoine sous cloche. Il mérite une culture vivante. Et Noël en est l’un des cœurs battants. Pas comme une nostalgie, mais comme une promesse.

Porter Noël, ici, c’est porter une lumière : celle de nos familles, de nos ancêtres, de notre histoire… et de notre avenir.

Car Noël, au Lavandou, n’est pas un décor. C’est une fidélité. C’est aussi un engagement pour demain.

En mars 2026, si vous nous accordez votre confiance en nous confiant les clés de notre commune, nous porterons un projet qui fait battre le cœur : faire de Noël au Lavandou un moment inoubliable, une lumière dans l’hiver, un rendez-vous d’émotion et de partage.

Nous voulons que Noël devienne une fête qui dépasse nos frontières, qui attire du monde venu de tout le département, de toute la région — mais surtout, avant tout, une fête pour vous, Lavandouraines et Lavandourains.

Noël, c’est les yeux des enfants qui brillent.

C’est les souvenirs que l’on grave pour la vie.

C’est un instant suspendu pour nos anciens.

C’est un moment où les familles se retrouvent et où les cœurs s’apaisent.

Nous voulons offrir aux enfants la magie qu’ils méritent. Donner aux jeunes des instants qui donnent envie de croire. Apporter à nos aînés la chaleur et la reconnaissance qu’ils ont tant données toute leur vie.

Noël ne doit pas seulement exister dans le passé. Il doit vivre dans le présent. Et éclairer l’avenir.